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Ellie, juste Ellie.
8 septembre 2012

Pourquoi je n'ai pas aimé le film "Sacrilège" ?

 
Sortilège.
"Love is never ugly"... Ouais mais là... si, quand même.
 

 Dans cet article (tiré d'un ancien blog de critiques cinéma que j'ai écrit), je vais être amenée à spoiler le film (à en raconter l'histoire), alors si vous prévoyez de le regarder un jour et d'être étonnés, ne lisez pas... ;)

Finalement, je suis contente que ma mère ait préféré dormir que m'emmener au cinéma le jour où il était prévu que j'aille voir ce non-film. Ca m'aurait fait très mal au cul de donner dix euros pour ça, parce que sans hésitation, le rapport qualité-prix-tapage-autour-de-ce film est très mauuuuvais.
 
Premièrement, ce film est l'adaptation cinématographique d'un livre qui était lui-même une adaptation littéraire et moderne de "La belle et la bête". BAH PUTAIN. Pour tout dire, même le dessin animé Disney est moins naïf, plus crédible, un peu plus nerveux quoi.
 
 
 
Sortilège.
Un film sur l'évolution de ses abdos aurait été bien plus intéressant.

 

Dans ce film, tout se passe trop vite, sans aucune logique, sans aucune tentative de rendre le tout crédible, et en même temps, on a l'impression qu'il ne se passe... rien. C'est triste à dire mais ce film tourne en rond dès les 3 premières secondes. Je ne dis pas que j'ai détesté ce film, c'est beau, romantique et très adolescent, donc à la limite, si on supporte, ça peut vite faire passer le temps. Mais c'est très mal fait. Les répliques sont trop mal amenées pour être réalistes et puis je sais pas quoi dire tellement j'ai trouvé ça neuneu sur toute la ligne.

 Kyle est un blond très beau et très bien roulé qui ne cesse de clamer à tous ses moutons-amis-fans que la beauté est tout ce qui compte et que les gens ayant raté le bateau de la beauté n'arriveront à rien dans la vie, car cette même-vie appartient aux gens beaux. Déjà, voilà, c'est un con. Mais un con très beau, alors ça fait sourire plus que ça n'énerve. Donc, du coup, on arrive pas trop à se dire "bien fait pour ta grosse gueule de beau mec" quand la sorcière, alias la soeur Olsen (mais laquelle ?), le transforme en mec moche criblé de fils de fer au crâne rasé. Il était pas si laid que ça je trouve, et ne correspondait pas à la description faite du "monstre" dans le livre, mais d'un côté, tant mieux, ça offre un rendu beaucoup moins zoophile que la version officielle : "bête poilue et repoussante dont une jeune fille va joliment tomber amoureuse". Obligé à vivre reclus à cause de sa transformation et d'un père bien trop superficiel et nombriliste pour supporter ce changement, Kyle commence à s'adoucir, à s'intéresser aux autres, et surtout, à trouver la nana moche qui acceptera d'aimer un mec moche comme lui. Et là, qui voilà ? Vanessa Hudgens ! C'est vrai qu'elle est vachement plus moche que son ancienne copine superficielle, populaire et blondasse.... Soit, soit. Il choisit donc Vanessa, alias Lindy, et pour la rendre amoureuse de lui, ne trouve rien de mieux que de faire du chantage à son père pour que celui-ci accepte de lui donner sa fille. Le vioque accepte sa proposition en ... 2 minutes ! Bien le papounet. Je suis consciente que les gens qui mettent leur bébé aux enchères sur Ebay existent, mais faut pas nous prendre pour des cons. Je ne me souviens plus trop de comment est décrit tout cela dans le livre, mais en tout cas, je ne me souviens pas d'avoir été aussi choquée d'autant de facilité. Ce film est trop facile, voilà.

 S'ensuivent des jours longs et difficiles pendant lesquels, Lindy, très remontée d'être enfermée dans la maison d'un inconnu qui pourrait très bien être un violeur psychopathe tueur de chatons et de surcroît zoophile, refuse catégoriquement d'adresser la parole à Kyle. Il finit par se montrer à elle lorsque celle-ci se décoince un peu, prenant conscience qu'elle n'est toujours pas morte et qu'elle est, au demeurant, encore vierge. Aucun danger, donc. Kyle, à présent très gentil (FACILE), lui construit une serre, lui lit des poèmes et fait tout pour qu'elle tombe amoureuse de lui, pas peu heureux que cette jolie fille soit assez intelligente pour ne pas le trouver repoussant. Il finit par apprendre qu'auparavant, Lindy avait quelques sentiments amoureux pour son ancien lui, le beau blond, et se voit très rapidement empli d'espoir. L'amour est là, un "je t'aime" et je redeviens un beau mec et je pourrais aller pêcho tout ce qui a des seins !

 A la fin du livre comme à la fin du dessin animé, il y a ce que l'on peut appeler un retournement de situation, une "scène d'action" qui finit par amener un dénouement heureux, ou pas. Eh bien là, j'ai attendu cette scène qui aurait rendu le tout un peu moins gnangnan et elle n'est pas venue ! NON NON, Lindy s'est contentée de dire "je t'aime" à Kyle au milieu d'une sorte de gare, Kyle est redevenu beau, et il a fallu deux minutes à cette bêtasse pour comprendre ce qui s'était passé, dire un "c'est toi..." dégoulinant avant d'avoir un joli bisou de cinéma et... UN GENERIQUE DE FIN. Purée mais dégoûtée quoi.
 
Je proclame haut et fort que ce film est un film pour les enfants de 1 jour à 2 mois, pas PLUS. Un bébé de trois mois s'ennuierait comme un orteil devant ce film et pourtant, je peux vous assurer que je suis cucul. Ils auraient pu faire tellement mieux. Et puis merde, les acteurs jouaient pas trop comme des merdes alors c'est dommage que le scénario soit aussi mou du genou. Bref, je n'ai décidément pas aimé ce film, il ne rend honneur ni au livre dont il est adapté (et que j'ai lu en 2 jours tellement il est sympa) ni à l'histoire originale de "La belle et la bête".
 
10/20, mais vraiment parce que le blond m'a fait de la peine et qu'il est beau comme un dieu (que pendant 10 minutes, mais quelles dix minutes ! *s'évente activement*)

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